Juin 2016
| Horizons et débatsLimiter en Suisse la dynamique de la finance casino grâce à la démocratie directe
Un impôt sur les transactions de 0,2% pourrait générer 200 milliards par an.
Interview de Marc Chesney, professeur de finance à l’Université de Zurich.
Après la faillite retentissante de la banque Lehmann Brothers en 2008 et avec la crise financière, l’exigence de contrôles plus efficaces par l’Etat et d’une meilleure protection des investisseurs est revenue au premier plan. Il fut permit aux grandes banques, allergiques aux contrôles étatiques, de devenir «too big to fail». Le contribuable, par le biais de milliards de dollars, d’euros et de francs renfloua ainsi les grandes banques ayant finalement réalisés des pertes abyssales dans le cadre de la finance casino.